Du 31 octobre 2014

Contacts :

Alexandre Boury, CFDT Aerolia, 06 40 45 11 55

Alain Aubert, CFDT Sogerma, 06 83 45 87 66

Fusion Aerolia/Sogerma : la CFDT rend un avis positif dans la consultation des CCE

Pour la CFDT, le processus de fusion des sociétés Aerolia et Sogerma, lancé depuis début octobre, ramène la situation à des discussions et débats antérieurs à cette période.

En effet, depuis la sortie de l’ex-périmètre Airbus des établissements de Méaulte et de Saint-Nazaire Ville ainsi qu’une partie du bureau d’études de Toulouse, la CFDT n’a cessé de s’exprimer sur deux points.

Cette sortie n’avait aucun fondement industriel mais n’était basé que sur une logique financière.

Une fois sorti de l’ancien périmètre Airbus, il ne fallait de toute évidence pas rester isolé dans le monde des aérostructures et la CFDT s’est prononcée en faveur d’un regroupement des aérostructures en France. Le tout sous couvert d’Airbus Group.

Les interventions de la CFDT se sont multipliées auprès des directions locales et générales, également auprès des politiques notamment au ministère de l’Industrie à qui a été remis une expertise sur l’intérêt d’une issue favorable et rapide sur ce dossier.

La CFDT considère que l’étape qui sera franchie en janvier 2015 pour les deux sociétés concernées représente une très bonne nouvelle pour l’industrie aéronautique française. Cette fusion de deux filiales qui se trouvent au sein de la maison mère Airbus Group paraît pour la CFDT une étape évidente et primordiale dans ce processus de renforcement des aérostructures en France.

La CFDT n’aura de cesse de marteler qu’une telle opération doit s’inscrire dans une vision à long terme. La nouvelle entité doit rester dans Airbus Group. Pour la CFDT, il s’agit d’un gage d’assurance et de reconnaissance de ses compétences respectives par le groupe.

Pour la CFDT, plusieurs pistes positives sont à mettre en avant et permettent de juger que le moment est bien choisi pour procéder à cette fusion : les carnets de commandes des sociétés respectives sont pleins ; les finances des deux filiales sont saines ; les perspectives pour l’emploi sont positives. Cette fusion va apporter l’ouverture de notre portefeuille clients ; chaque site de la future société a et gardera ses spécificités.

Il faudra néanmoins rester attentif sur plusieurs sujets pendant la phase 2 des discussions. La CFDT s’impliquera dans la réorganisation de la future société et la gestion des compétences qui y sont associées. Il sera par exemple important de quantifier les doublons qui existeront certainement dans le futur périmètre de la nouvelle société et de trouver les meilleures solutions pour ces salariés-là. Le tout dans un laps de temps qui doit être large.

Cette phase 2 permettra également de négocier le rapprochement des statuts sociaux des deux sociétés. C’est bien dans cette phase que la direction doit montrer aux organisations syndicales et aux salariés sa volonté d’avancer positivement sur ce sujet afin que cette fusion prenne tous son sens pour les salariés qui en seront les premiers acteurs. Il est pour la CFDT primordial que la direction ne fasse pas d’économie à ce niveau-là. La CFDT sera attachée à préserver, voire à améliorer, le statut des salariés. Même si la direction tente de rassurer la CFDT sur la phase 2 (notamment sur le futur statut social des salariés), celle-ci contrôlera accord par accord, point par point et ligne par ligne que la direction respecte ses engagements.

Si par mégarde et sans faire de procès d’intention, la direction s’essaie à ne pas les tenir, elle trouvera sur son chemin une CFDT combative dans la défense des salariés. La CFDT est favorable à cette fusion entre les sociétés Aerolia et Sogerma.

Pour des AEROSTRUCTURES pérennes en France

La CFDT rencontre Martin MALVY,

Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées

Le 1^er avril, sous l’égide de la fédération CFDT de la métallurgie (FGMM) et de la CFDT du groupe EADS, une réunion s’est tenue à Toulouse pour faire un point de l’avancement du dossier de la consolidation des aérostructures en France.

En parallèle, une délégation CFDT d’EADS (Groupe EADS, AIRBUS et AEROLIA), accompagnée de la fédération FGMM a rencontré le Président du Conseil Régional de Midi Pyrénées pour s’entretenir sur l’avenir des activités aérostructures en France.

En effet, ce dossier réactualisé récemment semble en phase de négociation avancée et revêt une importance capitale pour l’avenir de cette activité en France et notamment dans les régions Midi-Pyrénées, Picardie et Pays de la Loire.

Les derniers articles de presse, qui mettent en avant le redressement de LATECOERE, n’écartent aucune solution pour trouver un repreneur  à cette société. D’EADS, à l’anglais GKN, au chinois AVIC et au néerlandais FOKKER, voire SPIRIT, les propositions ne manquent pas. C’est pourquoi, la CFDT craint des délocalisations en cas de rachat par une entreprise étrangère.

La CFDT promeut la création d’une filière des aérostructures françaises.

Pour garder cette activité indispensable à une industrie aéronautique en France, la CFDT est favorable à la constitution d’une société française d’aérostructures  autour d’Aérolia et SOGERMA, au sein du Groupe EADS. Pour la CFDT, il s’agit de pérenniser l’activité aérostructures en France, de préserver les sites industriels, les 10 000 emplois de la filière, les compétences, les capacités d’innovation et d’investissements, et les tissus industriels territoriaux afin de relever les défis  de l’industrie aéronautique de demain.

L’exemple de BOEING qui revient en arrière sur sa stratégie d’externalisation à outrance,  doit suffire à faire réfléchir l’ensemble des acteurs avant toute prise de décisions.

La CFDT souhaitait porter ce message auprès du Président du Conseil Régional Midi- Pyrénées Martin MALVY. Ce dernier a déclaré partager nos préoccupations et s’est dit « très sensible » à ce sujet.

Pour l’heure, d’autres rencontres sont programmées. La CFDT mettra donc tout en œuvre pour pérenniser les aérostructures en France

PARIS, le 6 avril 2011