Le blog de la CFDT AIRBUS Group
Le 15 décembre, les organisations syndicales CFDT, FO, CGC, CFTC ont été recues par Thierry BARIL.
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La suite le 10 janvier 2017 avec la rencontre avec Tom ENDERS.
Thierry BARIL, DGRH du groupe AIRBUS recevra les organisations syndicales le 15 décembre, en préambule d'une rencontre avec Tom ENDERS le 10 janvier (date à confirmer).
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La CFDT est très inquiète face à l’accumulation des plans sociaux chez Airbus. Si les récents plans ont des origines a priori différentes, il n’en demeure pas moins que ceux-ci soulèvent chacun un certain nombre d’interrogations sur la gestion et à la stratégie du groupe. S’il est important que le Groupe se projette dans les années 2030 et plus, il n’en demeure pas moins qu’il doit assurer le présent et se donner les moyens de réussir les développements en cours, en lancer d’autres pour répondre « au marché » avant la concurrence qui se fait de plus en plus dure sur les avions, comme les hélicoptères et autres. La restructuration de la Recherche telle que présentée ne semble pas répondre à ce double objectif, en sacrifiant le court et le moyen terme à une seule prospective à long terme.
Les recherches d’économies (plus de 310 M€ pour GEMINI) ne sont pas en soi condamnables. Toute entreprise se doit de s’adapter, mais aujourd’hui elles se font par des suppressions de postes dans un groupe qui bénéficie d’un carnet de commandes à plus de 10 ans, et plus de 5,6 milliards d’euros de trésorerie à fin septembre, et qui poursuit depuis plusieurs années une politique de rachat de ses propres actions, que condamne régulièrement la CFDT !
Depuis quelques semaines, le groupe Airbus est entré, en effet, dans de grandes turbulences sociales, avec les annonces de plusieurs centaines de suppressions de postes.
Chez Airbus Helicopters, 582 suppressions de postes, uniquement en France, à Marignane et Paris-Le-Bourget ont été annoncées le 26 octobre, dans les fonctions dites de structures dans le cadre d’un PSE sans départs contraints, le plan ADAPT. Ces suppressions correspondent à plus de 11 % de l’effectif du scope visé par ce plan.
Chez Airbus Corporate Jet Centre (ACJC), filiale d’Airbus implantée à Toulouse, pour l’aménagement VIP des avions de la famille A320, ce sont 65 suppressions de postes (près d’un tiers des effectifs) qui ont été annoncées le 18 novembre.
Le faible carnet de commandes de l’A380 conduit à une très forte baisse des cadences à partir de 2017 et à un redéploiement près de 600 postes en interne à Toulouse, Nantes et Saint-Nazaire via des mobilités plus ou moins contraintes.
Le projet Gemini de fusion des sièges Airbus Group et Airbus SAS, lancé le 30 septembre 2016 conduit à l’issue du processus d’information au Comité européen à 1 357 suppressions de postes essentiellement en France et en Allemagne. Le transfert d’activité des activités Recherche et des fonctions « Head-Quarter » vers Toulouse condamne à terme, le site de Suresnes.
Par ailleurs, la fusion Airbus SAS/Airbus Group SAS est aussi le prétexte à une réorganisation en profondeur de toutes les fonctions du groupe. Le cas des RH est éloquent : 227 suppressions de postes dont seulement 50 liées à la fusion Airbus SAS/Airbus Group SAS.
Pour la CFDT, le plan Gemini n’est qu’une étape amorcée lors du transfert du siège de Paris à Toulouse, avec la fermeture du site de Montmorency. D’autres réorganisations/restructurations sont à craindre avec Airbus Opérations, sans parler de l’avenir à terme d’Airbus Helicopters et de Airbus Defence & Space dont on ne sait s’ils resteront dans le groupe ou en dehors du groupe.
Après le plan social en cours chez Airbus Helicopters (ADAPT), celui qui s'annonce avec le projet GEMINi de fusion des sièges sociaux AIRBUS Groupe et AIRBUS SAS, voici le 3ème avec ACJC.
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COMMUNIQUE "COEUR DE SECTION FGMM"
Du 30 septembre 2016
Contacts :
Didier HACQUART, 06 89 24 70 26
Jean-Marie PEETERS, 06 89 36 91 79
La CFDT inquiète des conséquences sociales de la fusion d’AIRBUS Group avec Airbus SAS annoncée le 30 septembre 2016
Depuis les Etats-Unis, Tom ENDERS a annoncé par conférence téléphonique, ce jour à 7h00 du matin, aux membres du Comité Européen (SEWC) la fusion d’Airbus Group avec Airbus SAS (Central Entity), avant diffusion d’un communiqué de presse et d’une lettre aux salariés.
Cette fusion s’inscrit dans la continuité de la transformation du groupe engagée depuis 2012 (regroupement des fonctions des sièges sociaux, sur Toulouse, de Paris Montmorency fermé en avril 2015 et d’Ottobrun, partiellement). D’après Tom ENDERS, elle ne serait que « le prélude à une refonte structurelle», et d’autres restructurations à venir.
Les annonces soulèvent notamment un certain nombre de craintes et interrogations :
Quelles conséquences sur l’emploi, toutes entités confondues, des fonctions dites transverses (RH, Finance, Services partagés, Recherche, etc.) ?
Quel est l’avenir de l’établissement de Suresnes ?
Avec le transfert annoncé des « fonctions siège » sur Toulouse
Avec la future politique Recherche du groupe qui sera présentée prochainement
Certaines fonctions d’AIRBUS SAS (Central Entity) seront-elles intégrées dans le nouvel AIRBUS ou transférées à AIRBUS Opérations ?
Quel est l’avenir d’AIRBUS Helicopters et d’AIRBUS Defence & Space dans le groupe ?
Le dialogue social au sens de la CFDT, ce n’est pas l’enchainement « à tambour battant » de projets qui s’empilent sans que les partenaires sociaux aient une réelle vision d’ensemble. Ce n’est pas non plus une « simple information » aux organisations syndicales de décisions prises dans le Conseil d’Administration.
Si l’entreprise se doit d’évoluer, la transformation à marche forcée conduit aujourd’hui la majeure partie des salariés, quel que soit leur niveau hiérarchique, à se trouver désorientés par une stratégie dévoilée au coup par coup.
La CFDT se fait le porte-parole de ces salariés qui sont aujourd’hui inquiets pour leur avenir et leur emploi.
Du 21 septembre 2016
Contacts :
Michel PIERRE, 06 79 69 04 89
Bernard TAGNERES, 06 25 44 64 50
Airbus Group : la CFDT attend une clarification rapide de la Direction sur les détails et implications de la réorganisation
Depuis plusieurs semaines, le bruit d’une imminente réorganisation circule au sein du Groupe Airbus. Aujourd’hui, des « fuites » insistantes à travers la presse obligent la Direction d’Airbus à communiquer en urgence aux salariés, pour témoin, le mémo en anglais qu’adresse Tom ENDERS, le PDG du Groupe Airbus, à tous les salariés, le 20 septembre. Le fait qu’il ne soit pas simultanément diffusé dans les quatre langues historiques du Groupe témoigne de la précipitation de la réaction.
Au-delà du fait que la CFDT regrette que la presse soit, une fois de plus, informée avant les Institutions représentatives du personnel, ces diverses informations, laissant apparaître le spectre de possibles réductions d’effectifs, inquiètent fortement les salariés, en particulier les « cols blancs » et les personnels dits « des fonctions managériales », qui se sentent visés par des mesures d’économies, sous couvert de principes de rationalisation.
Malgré les démentis de la Direction, le malaise s’installe dans le personnel d’Airbus Group et ses Divisions Airbus Avions Civils, Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space.
Les équipes CFDT du Groupe Airbus attendent une clarification rapide de la Direction sur les détails et implications de cette réorganisation.
Du 19 septembre 2016
Contacts :
Didier HACQUART, 06 89 24 70 26
Jose GARCIA, 06 38 82 28 75
Airbus Helicopters : un discours du PDG très attendu des salariés pas totalement rassurés et toujours dans l’attente
Guillaume FAURY, le PDG d’Airbus Helicopters tient devant l’ensemble des salariés son discours de rentrée, le 19 septembre à Marignane. Son discours était attendu, dans un contexte très difficile, avec une forte inquiétude des salariés.
L’accident du Super Puma H225 le 29 avril dernier en Norvège a eu un impact fort et immédiat sur l’activité, avec la suspension des vols de la flotte civile mondiale. Cet accident dramatique implique de se remettre en cause et monter encore plus le taux d’exigences en matière de sécurité.
Airbus Helicopters tout en améliorant ses parts de marché fait face aujourd’hui à un marché civil et parapublic en très forte baisse. Sur le marché militaire, la signature du contrat Koweït de 30 Caracal donne de la visibilité, même si la montée en charge en production sera progressive avec des livraisons en 2019.
Malgré les difficultés de l’entreprise, le PDG a tenu à parler de l’évolution de l’hélicoptère dans les 15 ans qui viennent avec notamment la montée en puissance des drones. Airbus Helicopters s’y implique avec les projets Skyways et CityCopter.
Guillaume FAURY a rappelé que des mesures sont à l’œuvre pour faire face à la situation avec des mobilités de salariés chez Airbus Helicopters en Allemagne, et chez Airbus à Toulouse et Saint-Nazaire. L’accord CARE, signé par la CFDT, sur la réorganisation du temps de travail finalisé en 2016, ainsi que le plan de transformation, initié il y a 3 ans, la réduction des dépenses et le ciblage des investissements contribuent, entre autres, à gérer la crise actuelle.
Le PDG n’a cependant pas caché que les quatre derniers mois de 2016 sont cruciaux pour Airbus Helicopters, avec la concrétisation ou pas d‘importants contrats en Pologne et en Asie et la remise en vol du H225. La concrétisation des contrats n’empêchera pas un trou dans la production en 2017-2018. Il a évoqué de possibles mesures complémentaires à celles déjà prises.
Comme la CFDT l’a déjà exprimé, différents scénarios sont sur la table, du plus pessimiste au plus optimiste, en fonction de l’évolution de la situation. La CFDT rappelle son attachement à la défense de l’emploi des sites de Marignane et La Courneuve/Paris-Le-Bourget.
Le coeur de section précédent...
Septembre 2016
La loi impose aux entreprises de négocier sur l’insertion des jeunes et les conditions de maintien dans l’emploi des seniors.
L’accord triennal 2016–2018 négocié au niveau d’AIRBUS Group reprend les mesures de l’accord 2013–2015 et introduit plusieurs nouveautés.
Emploi des jeunes :
Objectif de recrutement de 30% de personnel de moins de 26 ans ou de moins de 30 ans (cadres et salariés RQTH).
Mesures d’accueil pour tous les jeunes. Ceux arrivant en CDI serontaccompagnés par un référent (NOUVEAU).
Objectif de 5% de l’effectif à horizon 2018 en contrat d’alternance (apprentissage, contrat de professionnalisation, contrat d’alternance, VIE) sans jamais tomber sous le seuil de 3,5% (NOUVEAU).
Dans le processus de recrutement, les candidatures d’alternants à des postes ouverts en externe seront désormais considérées comme des candidatures internes (NOUVEAU).
Efforts particuliers sur le pourcentage de femmes en alternance.
Seniors (+ de 50 ans) :
Maintien / amélioration des mesures en place pour les plus de 50 ans :
Objectif d’embaucher 20% des candidats séniors sélectionnés en short-list pour le recrutement externe.
Pourcentage de bénéficiaires d’AI comparable à celui des moins de 50 ans avec un montant moyen en euros comparable. La CFDT regrette que cet objectif n’ait pas été tenu dans aucune des Divisions d’AIRBUS Group pour l’exercice 2015.
Diminution du taux de séniors n’ayant pas suivi une formation professionnelle depuis deux ans (28% fin 2015).
Poursuite des efforts pour favoriser la mobilité interne ou géographique des salariés seniors avec notamment la désignation, au sein des RH de chaque Division, d’un référent mobilité « senior » (NOUVEAU).
Création dans chaque établissement d’une Commission de Maintien dans l’Emploi et de Reclassement : Un salarié sénior peut la saisir s’il rencontre des difficultés d’adaptation pour la poursuite de son activité professionnelle (NOUVEAU).
Aménagements de fin de carrière :
Extension du plafond du CET fin de carrière de 14 à 18 mois, amélioration de l’abondement AIRBUS de 30% à 33%,ce qui porte la durée totale maximum du congé fin de carrière à 24 mois (NOUVEAU, demande CFDT).
Le CET fin de carrière (abondement inclus) pourra être utilisé, avec accord de la hiérarchie, pour aménager un temps partiel à 50% minimum. En cas de refus 2 années de suite, la demande devra faire l’objet d’un examen avec les RH (NOUVEAU).
Temps partiel pour les salariés à 3 ans du départ à la retraite à taux plein. L’indemnité de départ sera calculée sur le salaire reconstitué à temps plein.
Mesures de temps partiel aidé reconduites pour les salariés victimes d’un accident du travail, d’une maladie professionnelle, carrières longues, handicapés. Majoration de 10% du salaire.
Prise en charge des cotisations (part employeur) sur le salaire reconstitué à temps plein.
Prise en charge à hauteur de 50% des intérêts pour un prêt destiné au rachat de trimestres pour années d’études.
Suite aux propositions de la CFDT :
Possibilité de convertir en temps jusqu’à 75% de l’indemnité de départ en retraite et d’accoler ces jours au congé fin de carrière, dans la limite de 30 mois, période de préavis incluse (NOUVEAU).
Engagement de négociations avant fin 2016 en vue de permettre l’utilisation du CET fin de carrière pour le rachat de trimestres d’études (NOUVEAU).
Les mesures contenues dans ce nouvel accord INTERGENERATIONNEL constituent un progrès par rapport au précédent accord dont la CFDT était signataire.
Encore faut-il qu’elles soient effectivement appliquées !
La CFDT Groupe consulte ses sections quant à sa signature.
